Domenico Battista (né en 1946) IT, « Composition jaune». Op art.

Domenico Battista En savoir plus

Acrylique sur toile. Signé en bas à droite.

Dimensions : 65,5 cm x 54 cm

 

Artiste présenté régulièrement à ArtBasel.

3600.00 CHF H.T.

Domenico Battista

Peintre suisse d’origine italienne, né en 1946, Domenico Battista est un artiste influencé par le mouvement sud-américain de l’art optique. Il a été montré plusieurs fois à ArtBasel.

« Peindre est aussi naturel pour Domenico Battista que passer du temps avec des amis autours d’une table, converser, échanger des avis et des souvenirs. Peindre semble être simplement ce qui permet à la vie d’être autre chose qu’une succession d’évènements. C’est une pratique patiente et presque secrète qui permet à l’artiste de se mettre en lien avec le monde, les autres et les précédents.

La légèreté sincère qui motive Domenico Battista à inventer jour après jour des formes, rend précieuse cette première exposition après quelques années de silence et de suspension. Les œuvres sont récentes mais puisent dans une permanence plastique qui remonte aux sources même de l’art optique. Domenico Battista forma son goût et ses connaissances dans l’effusion formelle que connurent les années 70 en Amérique du Sud. L’artiste, témoin dans sa jeunesse de la naissance du Venezuela moderne, fut fasciné par les déclinaisons joyeuses et colorées du vocabulaire moderniste dont usaient les artistes qui l’entouraient. L’art optique aux forts contrastes chromatique transformait la perception des espaces et leurs usages. Cette géométrie ludique et sensible rendait le monde malléable.

Chaque peinture de Domenico Battista est fondée sur une structure intuitive et une sensibilité consciente des couleurs. Les trames s’ouvrent, se décomposent, se croisent, découpent l’espace de la toile tissant des décors d’une étrange scénographie. Elles n’ont pas la rigidité de schémas. Elles ondulent en moirage par effet de saturation, mais rien n’y est mécanique. Les œuvres ont la précision du savoir-faire sans effacer le geste du peintre qui garde son velouté, son élégance en léger retrait.

Domenico Battista semble laisser le tableau se construire. Le rythme est celui d’une improvisation. Les pulsations colorées se déboitent et complexifient leurs imbrications. La toile n’est plus une simple surface, mais devient une sorte de cache venant croiser et fixer des faisceaux lumineux. Le regard semble porter au travers des lignes, dans une vibration rendant impossible toute focale. Nous sommes pris à notre propre volonté de rationaliser le champ du visible, alors que l’espace n’est ici structuré que par l’élégante musique de lignes colorées.

Domenico Battista nous entraine avec lui dans son émerveillement pictural. Peut-être a-t-il trouvé dans son atelier le secret de la machine à rêves. Déployant petit à petit, les déclinaisons possibles du spectre de la lumière, il peut s’autoriser ainsi à échapper à toute chronologie, à tout effet de comparaison et ose encore une fois réinventer sa vie »

(source: Samuel Gross, Genève 2014, http://www.frankpages.com/events-2/?event_id=56)

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